Musée National du Bardo

Musée National du Bardo

Pour arriver au musée – plan d’accès au musée

Le Bardo … Il était une fois un palais…

Ce palais qui était à l’origine un parc de plaisance hafside, devient la résidence officielle du bey avec les Mouradites et sous les Husaynites.
Il constitue un ensemble de bâtiments présentant de divers dimensions et styles, construits par les différents beys Mouradites et Husaynites. Il était habité par le Bey, son harem, sa famille et ses serviteurs ; y résident également de nombreux pages, gardes, janissaires et même des fonctionnaires ; Il constituait une véritable cité administrative.

Le palais beylical :

Les travaux de la construction du palais du Bardo a été commencé par le bey Mohamed (1855- 1859) et achevé par son successeur Mohamed Es-Sadok (1859 – 1882). La façade de ce monument a été, lors de l’édification, simple puis dotée d’un portique suite à des travaux de réaménagement en 1968.

Le rez de chaussée :

On accédait au palais par une porte cochère recouvrant un placage de cuivre orné de clous et des heurtoirs en bronze, pour atteindre un couloir menant à un vestibule dont le plafond voûté repose sur deux rangs de colonnes en marbre blanc. Ce vestibule communique à gauche avec un ensemble de couloirs qui donnent accès à de nombreuses salles qui étaient autrefois des écuries et des magasins.

Le premier étage :

Dans le vestibule, un escalier conduisant au premier étage aboutissant à gauche à un vaste patio couvert, orné au pourtour d’un portique soutenant la galerie. Le plafond, muni de pendentifs destinés à retenir des lustres, est revêtu d’ornements moulés en plâtre peint, de style italo-tunisien .

La salle des fêtes : se trouve à gauche du patio. Elle est la plus remarquable où l’influence hispano- mauresque est nettement perceptible. Elle a la forme d’une coupole à plusieurs pans, entourant au centre, une queue d’aronde destinée à recevoir un lustre.

Au fond de la salle des fêtes, à droite, une porte conduit à une petite pièce qui occupe l’angle du Palais. C’est une salle barlongue, éclairée par trois grandes fenêtres.

La salle de concert : se trouve sur le côté opposé à l’entrée du Patio. Elle comporte deux tribunes : à droite celle des femmes, à gauche celle de l’orchestre. Ces tribunes, aux grilles richement décorées, sont soutenues par de graciles colonnettes en marbre blanc incrustées de baguettes en marbre rouge.

La salle à manger : se trouve de l’autre côté du patio ; c’est une salle qui a servi primitivement de salle à manger.

Les appartements privés : se trouvent à droite du patio. Ils comprennent une grande salle en forme de croix grecque et quatre chambres carrées placées dans les angles. Les murs de la grande salle sont tapissés de panneaux de faïence figurant des arcades, des minarets ou des vases d’où sortent des rameaux fleuris. Au dessus des faïences, la surface est décorée d’un revêtement de plâtre finement découpé et présentant plusieurs motifs géométriques et végétaux.

Les coupoles octogonales qui s’élèvent sur toutes les pièces des appartements privés sont également revêtues de plâtre découpé.

Le décor :

Le palais est constitué par de magnifiques panneaux de céramique vernissée et polychromes, fabriqués dans les ateliers de Quallaline, établis dans le Faubourg de Bab Sadoun. Ils sont formés de plusieurs carreaux assemblés recouvrant les parois murales.
De nombreux panneaux sont cependant restés, visibles dans plusieurs salles, notamment celles des appartements privés du palais.

Ces panneaux qui sont disposés en bandes superposées se combinent parfaitement, par la chaleur de leur coloration, avec le bleu de cobalt, le vert de cuivre et le jaune d’antimoine, avec la blancheur des frises en arceaux répétés des stucs sculptés.
Au dessus des encadrements en marbre sculptés, les parties hautes et les plafonds de plusieurs pièces du palais sont rehaussés d’un revêtement de plâtre découpé avec une grande finesse, selon une technique originaire d’orient où elle fut utilisée pour décorer les palais Abbassides (Samara).
Le décor foisonnant des stucs du Musée du Bardo, d’inspiration multiple montre des motifs géométriques et végétaux tels que les méandres, les nœuds, les cœurs, les entrelacs, les palmettes et les rinceaux, entre lesquels s’inscrivent parfois des motifs  très stylisés.
D’autres plafonds du palais sont revêtus de bois découpé et peint, offrant un décor de style italo-tunisien où dominent les rinceaux végétaux et l’usage de la dorure.

La Métamorphose :

La création du musée du Bardo fut décidée par le décret du 7 novembre 1882. En mars 1885, un deuxième décret affecta aux collections archéologiques, déjà constituées, l’ancien palais beylical du Bardo. L’inauguration officielle du musée a eu lieu le 7 mai 1888. Il s’appelait alors « Musée Alaoui », du nom du souverain régnant Ali Bey (1882- 1902).
Lorsque la Tunisie accéda à l’indépendance, en mars 1956, il fut élevé au rang de musée National.

Le musée du Bardo : Rénovation et extension

Les travaux de rénovation et d’extension ont commencé au printemps 2009 et ont été achevés au printemps 2012. Les extensions, d’environ 9000 m2 , ont doublé la surface du musée et ont permis de le doter des équipements qui faisaient défaut.
Les nouveaux circuits de visite obéissent à des critères chronologiques et thématiques régis par une scénographie moderne adaptée aux collections.

1. La Préhistoire

La Préhistoire retrace toutes les étapes de l’évolution humaine (physique, culturelle, environnementale). Elle débute par le Paléolithique inférieur, il y a environ 2.6 Ma et se termine au Néolithique. L’analyse des vestiges lithiques et osseux permettent de reconstruire les comportements de subsistance de nos ancêtres.

The Prehistory

The prehistory tries to redraw the stages of human evolution (physical, cultural, environmental).It started with Lower Paleolithic, about 2.6 Ma and close at the Neolithic. Artifacts and bone remains conducted to reconstruct the behavior of our earliest ancestors.

1.1- Le Paléolithique inférieur

Les sites tunisiens d’âge Paléolithique inférieur sont : Sidi Zin, Koum El Magène, La Colline du Signal à Gafsa.

The Lower Palaeolithic

The Tunisian sites from Lower Paleolithic are Sidi Zin, Koum El Magène, and the Signal hill in Gafsa

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Pièce N°8 N° d’Inventaire : i416
Dimensions Longueur : 10cm largeur : 6,9cm
Épaisseur : 2,8cm. Détermination Français : Hachereau confectionné sur calcaire
Anglais : cleaver crafted on limestone
Arabe : فأس ذا جبهة حادة منحوتة على الكلس

1.2- Le Paléolithique moyen

Les fameux sites du Paléolithique moyen en Tunisie sont principalement : El Guettar, Oued el Akarit, Ragoubet Belgacem Ben Ali, Aïn Métherchem, Aïn Mghotta et récemment Aïn el Guettar.

The Middle Stone Age

The famous sites of the middle stone age in Tunisia are mainly: El Guettar (located at 15 km away from Gafsa, on the road of Gabes and known by his Hermaïon), Oued el Akarit, Ragoubet Belgacem Ben Ali, Aïn Metherchem, Aïn Mghotta and recently Aïn el Guettar (Sidi Bouzid).

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N° Pièce 89- éclat laminaire Levallois confectionné sur silex marron translucide Levellois blade-flake crafted on translucent brown flintشظية على شكل نصلة منحوتة على صوان بني Oued El Akarit (2012-H11-US6-N°35) Paléolithique moyen Silex

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Ragoubet Belgacem Réserve de préhistoire au musée du bardo N°58: Eclat édonculée confectionné sur grès Tanged flake crafted on شظية لها ساق منحوتة على حجر رملي

1.3- L’Ibéromaurusien 

Il a été nommé ainsi par P. Pallary (1908) et correspond à un climat plus frais que celui d’aujourd’hui. Cette culture se développe principalement entre 20 000 à 10 000 ans BP.  L’Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie monotone, de petite taille, composée par un grand nombre de lamelles à bord abattu, des pièces à coches et de petits grattoirs. Cette culture s’est développée principalement le long du littoral méditerranéen et dans le Tell. Les hommes, artisans de cette industrie, sont ceux de la race Mechta-El-Arbi qui sont des Homo sapiens présentant quelques caractères archaïques. Leur principale activité était la chasse et les produits de la mer dans les sites côtiers. L’homme ibéromaurusien pratiquait les activités artistiques à travers des figurines en terre cuite trouvées sur certains sites algériens.

Iberomaurusian 

It was so called by P. Pallary (1908) and corresponds to a palaeoclimate fresher than the current one. This culture expanded mainly between 20 000 – 10 000 years BP. Iberomaurusian  assemblage is monotonous and display a microlithic reduction technique, characterized by a lot of backed bladelets. Flint tools are shared in three groups: backed bladelets, notches and small endscrapers.

This culture developed along Mediterranean coast and in Tell region. Type Human responsible of this culture belongs to the Mechta-el-Arbi type that is a Homo sapiens with some archaic features. Their main activity was hunting, collecting and fishing sea products in the coastal areas.  The iberomaurusian man had many artistic activities by doing figurines that a lot of them were found in some Algerian iberomaurusian sites.

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Lamelle aigu à bord abattu rectiligne confectionnée sur silex patiné
Sharp and rectilinear backed Bladelet crafted on weathered flint
نصيلة حادة ذات حافة مظهرة منحوتة على صوان كمخي

1.4-Le Capsien

Le Capsien est une culture qui a été définie dés 1909, par J. de Morgan et le Dr Capitan, à partir du gisement d’El Mekta (Gafsa). Cette période correspond à un climat plus chaud que celui de la période précédente. Elle s’étend sur une période allant de 10 000 à 7500 ans BP. Elle est l’œuvre d’hommes de type proto-méditerranéen. 

Les Capsiens n’étaient pas seulement des collecteurs d’escargots bien que la place réelle tenue par les mollusques dans l’alimentation fut assez importante. Ils pratiquaient aussi la chasse et la cueillette des graminées.

Le Capsien est subdivisé en deux faciès : le Capsien typique et le Capsien supérieur. Le premier est daté d’au moins de 9500 jusqu’à 8000 cal B.P. Il est caractérisé par des outils lithiques de grande taille tels que les brins et les racloirs faits sur lames. Le Capsien supérieur suit le Capsien typique et durait jusqu’au moins 7000 cal B.P. Il est caractérisé par des outils de petite taille, spécialement des microlithes, faits souvent sur lamelles.

D’un point de vue artistique, les capsiens ont gravé des motifs géométriques plus ou moins compliqués sur des fragments d’œuf d’autruche. Le développement artistique des Capsiens apparaît encore plus nettement dans la décoration des pierres, ainsi, dès le début du Capsien typique, apparaissent des pierres sculptées ou aménagées dont la qualité expressive est remarquable. Il important aussi de noter que l’homme capsien est essentiellement continental.

The Capsian:

This culture was defined in 1909, by J. de Morgan and Dr Capitan, from El Mekta site (located near Gafsa). The Capsian is a Holocene culture which is developed from 10 000 until 7500 years B.P. It is the result of proto-Mediterranean human type. Although the real place held by land snails in his food was rather important, Capsian man was not only a land snails gather. Indeed, two other major sources of Capsian food are hunting and gathering vegetable products.

Capsian culture has two principal subdivisions: Typical Capsian and Upper Capsian. The first is Typical Capsian has lasted from at least 9500 to around 8000 cal  B.P. Large tools as burins, scrapers made on blades characterized this culture. Upper Capsian followed the first, lasted until at least 7000 cal B.P. and is characterized by smaller tools, especially microlithics, made mostly on bladelets. 

Capsian man engraved geometrical motives more or less complicated on fragments of ostrich’s egg. The artistic development of Capsian appears more elaborated in the engraved stones. So, from the lowers levels of typical Capsian, appear sculptured stones.

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Lame à dos abattu arqué et ocrée confectionnée sur du silex marron.
Arched backed blade with ochre crafted on brown flint.
نصلة مظهرة ذات شكل مقوس , تحمل احمرارا, منحوتة على صوان بني.

 

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Figurine sur calcaire représentant une tête humaine provenant d’El Mekta (N°INV78-capsien supérieur).
Figurine on limestone of human head from El Mekta (N°INV 78-Upper Capsian).
-قطعة حجرية منحوتة علي شكل رأس بشري مستخرجة من موقع المقطع (رقم الجرد 78-الحضارة القبصية اللأعلي)

1.5-Le Néolithique

C’est la dernière période de la Préhistoire. Le Néolithique est caractérisé par la naissance de l’agriculture et la pratique  de l’élevage nécessitant donc un genre de vie plutôt sédentaire succédant au genre de vie nomade basé sur la chasse et la cueillette. Cette période s’étend entre environ 6 000 ans B.P. et 4 000 ans B.P.

En Tunisie, les sites néolithiques connus sont : Doukanet el Khoutifa (Siliana), Kef El Agab (Jendouba), et Redeyef (Gafsa).

The Neolithic

The economical change from a way of life established on hunting and gathering to the production of food thus supposing farming and domestication, would be the determining criterions to establish this culture.

This culture extended between approximately 6 000 years B.P.  until 4 000 years B.P.

Some famous Neolithic sites in Tunisia are: Doukaent el Khoutifa, Kef el Agab, and Redeyef.

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Une Meule dormante sur calcaire
-Une meule dormante sur calcaire provenant de la rammadiya de Redeyef (Néolithique de tradition capsienne.).
Grinding stone from Rammadiya of Redeyef (Neolithic of capsian tradition )).
– رحى من موقع الرديف (العصر الحجري الحديث- رديف).

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Une hache polie en ophite provenant du site de Kef el Agab (Néolithique –Jendouba)
-Polished Axe made from ophite from the site of Kef el Agab (Neolithic –Jendouba)
فأس من الحجارة اللأوفيت من موقع كاف العقاب (جندوبة-العصر الحجري الحديث.)


 

La salle punique :

 

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Plan de la salle punique de forme elliptique

Vue de quelques vitrines de la salle punique

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Vue générale des stèles

Statuette en terre cuite. Baal Hammon trônant flanqué de deux sphinxes et la tête coiffée d’une haute couronne de plumes. I er siècle ap.J-C (Thinissut).

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Stèle votive en forme du signe dit de Tanit IVe s.av.J . C (Tophet de Carthage)

Cippe votif en forme de trône portant un bétyle et une dédicace à Baal Hammon constituant la plus ancienne inscription punique connue à ce jour. Fin VIIe – début VI e.av.J.-C (Tophet de Carthage).

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Cippe votif à Déméter en forme de chapelle (naiskos). Ses éléments constitutifs montrent comment l’architecture carthaginoise s’est développée sous l’influence combinée de l’Egypte et du monde grec. 1 ere moitié du II eme av J.-C (Thuburbo Majus).

Statue en terre cuite représentant une déesse léontocéphale. I er siècle ap. J.-C; (Sanctuaire de Thinissut)

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Statue de terre cuite représentant Coré tenant un porcelet. I er siècle av J.-C; (Sanctuaire rural à Korba)

 

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Oenochoé à bobèche. Milieu VII s .av.J.-C . (Carthage)

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Jarre en albâtre sortie d’une taillerie de Memphis en Egypte. VIII e av.J.-C  (Carthage)

Série de scarabées en or, ivoire, en pierres précieuses portant des symboles. Ils sont utilisés comme des sceaux.

La bilingue dite de Massinissa RIL 2 (Dougga)

C’est en 1904 lors de fouilles menées par le Service des antiquités dans la zone du Forum que fut mise au jour  par M. Sadoux, la bilingue Punique/Libyque . Cette bilingue vient s’ajouter à RIL 1 , bilingue du mausolée connue depuis 1631 et “transférée” en Grande Bretagne en 1842 par le consul anglais Reade; elle se trouve actuellement au British Museum.

Le bloc portant la bilingue de Massinissa – 68 cm de largeur, 33 cm de hauteur  et 25 cm d’épaisseur –

Le texte est bilingue, punique et libyque, et se présente en deux écritures les alphabets punique et libyque. Cinq premières en punique, suivies de six lignes en libyque, la 12 ème et dernière ligne commence par deux mots en libyque et se termine par une phrase en punique. Cette dernière n’a pas de correspondant en libyque.

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La bilingue dite de Massinissa
RIL 2 (Dougga)

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Traduction basée sur la partie punique
( 1) Ce MQDŠ qu’ont construit les citoyens de TBGG à MSNSN le roi, fils de G’YY le roi fils de ZLLSN le suffète l’an dixième du roi (2)MKWSN. L ‘année du roi ŠPT fils du roi ‘FŠN, (étant) Chef de centurie ŠNK fils de BNY fils de ŠNK et ŠPT fils de GNM fils de TNKW (3) (étant) MSSKW, MGN fils de YRSTN fils de SDYLN et ( étant) GZBY : MGN fils de ŠPT, chef de centurie, fils du roi ‘BDŠMN (4) (étant) GLDGYML, ZMR fils de MNŠP fils de ‘BDŠMN, (étant) préfet de cinquante hommes : MQL’ fils de ‘ŠYN fils du roi MGN ( 5) Préposés à cette œuvre, ‘ŠYN fils de ‘NKKN fils de PTŠ et ‘RŠ fils de ŠPT fils de ŠNK
(12) Les constructeurs étant HN’ fils YTNB’L et NPTSN fils de ŠPT

• Baali ” les notables, les chefs, les citoyens, …” ce titre apparait dans de nombreuses dédicaces collectives dans plusieurs cités ; il s’agit en grande majorité de dédicaces à Baal hamon, le dieu du sanctuaire ;
• MQDŠ : autel, sanctuaire, monument commémoratif.
• TBGG la forme originelle du nom de la cité devenue Thugga dans la forme latin
• MMLKT correspond à GLDT en libyque : royauté, majesté, / roi : ce titre est aussi porté par le magistrat éponyme et d’autres notables
• MLK correspond à GLD : roi titre porté par le seul roi en exercice, Micipsa
• ŠPT suffète, fonction punique : juge. Le système politique carthaginois se composé de deux suffètes élus pour une année (pouvoir exécutif), d’un conseil des anciens (pouvoir législatif, financier et militaire) et d’une assemblée du peuple. Nous ne savons pas quel type de suffétat a exercé Zilalsan et où ?
• Chef de centurie : en libyque MWSNH ; la fonction libyque est traduite par “chef de centurie” sans que l’on puisse saisir le sens précis de cette fonction : un organisme regroupant un nombre précis de responsables, une sorte de conseil de notables ? Le titre rb est attesté couramment pour exprimer des fonctions diverses : dieu, grand prêtre, chef d’armée, chef de chantier, etc. les MWSNH cités dans le texte sont deux. Le rapprochement fait avec les deux suffètes du système de la cité-état à Carthage et ailleurs ne peut être retenu car le texte punique aurait dans ce cas tout simplement ” traduit et exprimé ” MWSNH par suffètes.
• MSSKW transcrit par la partie punique ; GZB transcrit par le texte punique ; GLDGYML transcrit par le punique; ces trois fonctions sont non seulement libyques elles n’ont pas d’équivalent dans le système punique d’où la transcription du titre. Le punique n’a même pas cherché à traduire ou à exprimer par une phrase le contenu de ces titres.
• Chef des 50 hommes : GLDMCK en libyque . Ce “corps” de cinquante hommes n’est pas expliqué faute d’éléments; il pourrait s’agir d’une fonction militaire ou paramilitaire.

La bilingue est doublement datée :
• ” de la dixième année du règne de Micipsa ” soit 138/137 avant J.C. Cette date permet de situer dans le temps l’alphabet libyque dans sa “forme” à Dougga.
• de l’année du magistrat éponyme: ” L ‘année ŠPT, hmmlkt, fils de ‘FŠN, hmmlkt ” ; le magistrat et son père font partie de la famille royale. La datation par le magistrat éponyme est une pratique punique.

Grâce à cette bilingue, il est permit de parler de la société numide du second siècle avant J.C.: elle est au moins bilingue (utilisant surtout les langues punique et libyque), une partie de la société maitrise deux écritures, les alphabets punique et libyque. A Dougga et en Numidie orientale, il est possible de parler d’une punicisation des numides, il est aussi évident que ces mêmes numides ont conservé leur langue, leur écriture et une organisation sociale, administrative et politique.

Le couloir de la Mahdia :

C’est le couloir passerelle reliant la nouvelle salle d’exposition à l’ancien palais-musée qui rassemble les œuvres qui constituent l’une des découvertes majeures de l’archéologie tunisiennes ayant pour origine l’épave d’un bateau, qui a coulé vers le début du I er siècle av.J.-C et dont la cargaison était constituée exclusivement d’objets d’art supposés être destinés à un riche romain d’Italie ou d’Afrique. L’origine du bateau, sa destination, la date du voyage et les causes du naufrage restent toujours énigmatiques.

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Vue générale du Couloir de la Mahdia

Vue des vitrines de la salle de la Mahdia

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Chapiteaux ioniques

Statuette en bronze. Hermès orateur.

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Statuette en bronze d’un satyre à l’attitude agressive et à l’expression bestiale. Datation indéterminée

Statue en bronze. Vénérable tête de Dionysos surmontant un hermès.-pilier, sur le plus petit des tenons. On lit en grec, la signature de l’artiste Boethos Calchedonios. Datation indéterminée

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Deux appliques en bronze. Bustes de Dionysos et d’Ariane. Elles ornaient, à l’origine, une proue de bateau – peut être celle du bateau naufragé- ou un monument en forme de proue. Datation indéterminée

Certains bronzes remontés du fond de l’eau, sont de véritables chefs-d’œuvre signés de leurs auteurs.

Salle des numides :

Dans cet espace sont exposées des stèles illustrant le panthéon des divinités  de la civilisation numide présente sur toute l’Afrique du Nord entre le X eme et le I er av J.-C et qui subit l’influence de la civilisation punique.

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Vue générale de la salle numide

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Stèle portant sur la face antérieure et en relief  huit bustes juxtaposés de personnages masculins  et un buste féminin dans un cartouche quadrangulaire.  Il s’agit sans doute d’une assemblée divine  appartenant  à l’univers libyque. La coiffure et les costumes permettent d’établir une chronologie entre 200 et 46 av.J.-C .

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Stèle représentant en haut un personnage à la main droite sur un autel. Au-dessous inscriptions latine et libyque. Dougga

L’Exposition au Palais beylical :

On passe du nouveau bâtiment à l’ancien palais beylical par une porte en bois qui donne sur un couloir pavé de mosaïques,  muni de part et d’autres d’arcades.

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La porte qui mène vers l’ancienne partie du musée (l’ancien palais beylical)

Couloir intermédiaire entre la partie du musée dans le palais beylical et l’extension moderne

Cartel salle judaïque :

 

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La synagogue dite de Naro (Hammam-lif-Tunisie) découverte en 1883 un édifice carré, formé de plusieurs salles et de vestibules en communication avec une cour intérieure.

La salle est réservée aux cérémonies liturgiques, était pavée d’une somptueuse mosaïque formé de plusieurs panneaux.

Salle des mosaïques marines :

Dans cette salle sont regroupées des mosaïques illustrant des scènes marines : Paysages de bord, Néréides,  monstres marins et dauphins.

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Salle des mosaïques marines

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Néréide et dauphin, détail d’une grande mosaïque d’exèdre. IV eme siècle ap.J.-C.

Salle des empereurs :

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Tête de l’empereur Gordien 1 er, traitée dans le style brutalement réaliste caractérisant les portraits romains de l’expression soucieuse, trahit (deuxième quart du IIIe.s. ap. J.-C.) Le visage à une grande angoisse.
13 mars-20 Avril 238.
(Carthage)

Septime Sèvère, empereur romain de souche africaine  (193 à 211 ap J.-C).
Sous son règne l’Afrique connut une grande prospérité.
Les quatre mèches qui s’ordonnent sur son front évoquent Jupiter Serapis auquel il a cherché à s’identifier. (Chaoued El Battan).
Tête plus grande que nature de Licius Verus, frère adoptif de l’empereur Marc Aurèle avec qui il partagea le pouvoir de 161 à 169 ap.J.-C.
On notera surtout le traitement « baroque » de la chevelure et de la barbe aux mèches profondément creusées et très animées. Dougga.

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Hadrien. Il fût le premier empereur romain à porter une barbe. 117-138 ap J.-C .Provenance incertaine.

Vespasien (69-79 ap. J-C) ; Œuvre vraisemblablement posthume figurant l’empereur à la fin de sa vie le visage ridé mais dégageant beaucoup d’énergie.
Fin du 1 er siècle. Bulla Regia.
Caracalla (211- 217 ap J.-C).Fils et successeur  de l’empereur Septime Sévère, il eut le mérite de faire publier, en 212 ap.J .-C, un édit étendant la citoyenneté romaine (sorte de Nationalité) à tous les habitants de l’empire. Thuburbo Majus

Salle de Thysdrus :

Dans cet espace sont exposés plusieurs mosaïques provenant de Thysdrus qui a été l’un des grands centres de la mosaïque  de province Afrique de l’empire romain (II eme au IV eme). Cet espace était une zone attenante à la salle des fêtes du palais de Sadok Bey (1859- 1881).

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Salle de Thysdrus

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Nature morte au raisin. Détail de la mosaïque de xenia, Thysdrus (El Jem) ,  II eme siècle ap J.-C.

Carafe avec coupe, du pavement de xenia , Thysdrus (El Jem) ,  III eme siècle ap J.-C.

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Chapelet de grives, détail du pavement de xenia, Thysdrus (El Jem),  III eme siècle ap J.-C. Bouquetin du pavement Xenia Thysdrus (El Jem),  III eme siècle ap J.-C.

La salle de Dougga :

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Echansons servant à boire : Il s’agit d’une scène intéressante où l’on voit des serviteurs blonds, de taille colossale, portant chacun sur l’épaule une amphore qui semble contenir un liquide quelque peu aqueux qu’ils déversent  dans les plats creux que leur tendent des convives de taille plus petite que les serviteurs, qui sont enchainés. III eme siècle ap. J. C., Thugga. Jonchées, canards et paons,Maison dite de la volière. Ce fragment provient du pavement de la cour centrale du péristyle de la volière. Il représente une jonchée de branches de grenadier, de pommier, de figuier, de pommes de pin, de rosiers etc.
IV eme siècle ap. J.C., Carthago (Carthage).

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Byzacène côtière. Neptune et les saisons. Le centre du tableau est occupé par un médaillon circulaire délimité d’une ligne de perles et de pirouettes. Le dieu debout, a le visage auréolé et tient un trident de la main gauche et un petit dauphin de la main droite.
Il est monté sur un char dont le caisson est tiré par quatre hippocampes. Le cortège est escorté par un Triton et une néréide.
L’effigie du dieu est entouré par les représentations des quatre saisons placées à chaque angle dans les axes des diagonales et par les travaux qui correspondent aux saisons. II eme siècle, Caput Vada (La chebba)
.

Salle des villas romaines :

Dans cette salle sont exposées plusieurs mosaïques représentent la vie dans les villas de la campagne de la province Afrique  de l’empire romain.
La principale est celle dite du « seigneur Julius » en provenance de Carthage ( IV eme siècle ap. J.C.).
Cette  salle date du règne de Sadok bey  (1859 – 1881). C’était la salle des fêtes du palais, remarquable par son plafond à coupole en bois sculpté, doré et peint, œuvre d’artisans chrétiens pour la structure de la charpente et d’artisans tunisois pour le décor.

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Vue  de la salle des villas romaines Mosaïque de la maison du maître. Au milieu d’un jardin planté d’arbres, une construction à un étage, flanquée de deux hautes tours d’angle carrées, coiffées par un toit de tuiles à quatre versants et reliées entre elles par une galerie, dont  les arcades et les colonnes sont  en marbre blanc. Le rez de chaussée est éclairée par cinq fenêtres carrées, dont l’aménagement était rendu possible par l’invention du verre à vitre au temps de Constantin. Devant la maison, s’étend une mare où s’ébattent des oies et des canards.
Fin du IV eme ap.J-C, Tabarka.

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Détails de la mosaïque du domaine du seigneur Julius. Il s’agit de l’une des pièces maîtresses des collections du musée du Bardo, trouvé dans une demeure de Carthage. Ce tapis offre une composition échelonnée sur trois registres, lisible à partir du bas et en partant de la droite vers la gauche. IV eme siècle ap.J.-C (Carthage) Mosaïque de l’abside du trifolium à Tabarka. Les communs. Il  s’agit d’un vignoble où sont édifiés divers bâtiment. On distingue, au centre, une ferme avec chais et granges et, en avant –plan, deux pavillons servant peut-être de  magasins.
Fin du IV eme ap.J-C, Tabarka.

Mosaïque ayant servi à paver un trifolium à   Tabarka. Elle représente des bâtiments allongés qui offrent aussi, en façade, deux hautes tours carrées, mais enserrant un portique à arcades ornées de claveaux noirs et blancs. En arrière plan, se dresse un pavillon, assez haut, auquel semble conduire un escalier placé à droite de l’édifice. A une porte est attaché un cheval gris. En avant- plan, une femme, assise à l’ombre d’un cyprès, file sa quenouille tout en gardant un troupeau de moutons. Fin du IV eme siècle ap.J .-C

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La salle d’Ulysse :

Dans cet espace se trouvent plusieurs mosaïques allégoriques tel que celle de Venus et de Neptune mais aussi la mosaïque représentant « Ulysse et les sirènes » d’après l’Odyssée, provenant de Thugga ( IV eme ap. J.C.).
Cette salle a été aménagée dans les années 30, comme extension du musée du Bardo.

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Ulysse passant devant l’île des sirènes représentées en femmes –oiseaux. 260 ap J-C Dougga.
Cette mosaïque provient du péristyle d’une maison édifiée à Dougga au temps de Gallien (260-268 ap J.-C). Dans cet œuvre, le héros de l’Antiquité grecque apparaît comme le décrit le poète de l’Odyssée (XII,  160 -200), debout sur le pont de son bateau, les mains retournées derrière le dos, et attaché au grand mât. Il est vêtu d’une tunique dégrafée sur l’épaule droite.

Bibliographie :

Les dossiers de presse :

  • Chokri Ben Nessir, « Le Bardo actuel & Le Bardo du futur », La Presse Magazine, no 986, 3 septembre 2006, pp. 3–5
  • Zeïneb Benzina Ben Abdallah, Catalogue des inscriptions latines païennes du musée du Bardo, éd. Institut national d’archéologie et d’art, Tunis, 1986 (ISBN 2728301190)
  • Mongi Ennaïfer, La civilisation tunisienne à travers la mosaïque, éd. Société tunisienne de diffusion, Tunis, 1973
  • Albert France-Lanord, Conservation des bronzes : musée du Bardo, éd. Unesco, Paris, 1980
  • Georges Gautier et Michel Amandry, « Les monnaies romaines en or conservées au Musée du Bardo à Tunis », Revue numismatique, vol. 6, no 150, 1995, pp. 256–263
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  • Gisela Hellenkemper Salies, Hans-Hoyer von Prittwitz, Gaffron Bauchen et Gerhard Bauchen, Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, éd. Rheinland Verlag, Cologne, 1994
  • Alfred Merlin et Louis Poinssot, Guide du Musée Alaoui, Musée du Bardo, éd. Direction des antiquités et des arts, Tunis, 1950
  • Khira Skik, Musée du Bardo : département musulman, éd. Institut national d’archéologie et d’art, Tunis, 1974
  • Hédi Slim et Nicolas Fauqué, La Tunisie antique. De Hannibal à saint Augustin, éd. Mengès, Paris, 2001
  • Mohamed Yacoub, Musée du Bardo, éd. Institut national d’archéologie et d’art, Tunis, 1969
  • Mohamed Yacoub, Le Musée du Bardo : départements antiques, éd. Agence nationale du patrimoine, Tunis, 1993
  • Mohamed Yacoub, Splendeurs des mosaïques de Tunisie, éd. Agence nationale du patrimoine, Tunis, 1995 (ISBN 9973917235)
  • Selma Zaiane, « Le musée national du Bardo en métamorphose. Pour une nouvelle image du tourisme culturel tunisien et de nouveaux visiteurs », Téoros, no 69, 2008 (lire en ligne)
  • Hanene Zbiss, « Modernisation des musées en Tunisie, Désacralisation de l’histoire pour mieux la servir », Réalités, 11 octobre 2007
  • Collectif, La Tunisie, carrefour du monde antique, éd. Faton, Paris, 1995
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  • ZBISS, (S.M), Les monuments de Tunis, Tunis, 1971.
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  • REVAULT (J), Palais et demeures de Tunis, T1, (XVI-XVII é siècles), Paris, 1967.
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  • REVAULT (J), L’habitation tunisoise, pierre Marbre et fer dans la construction et le décor, paris, 1978.
  • MARÇAIS (G.), Manuel d’art musulman, Paris, 1927.
  • LEZINE (A.), Note sur la consolidation des monuments historiques de Tunisie, Tunis, 1953.
  • YACOOB (M.), de musée du Bardo, INAA.
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  • DAOULATLI (A), Tunis sous les hafsides, évolution urbaine et activité architecturale, Tunis 1976.
  • DUNAUT Henry, La régence de Tunis, STD, Tunis, 1975.
  • Lallemand Charles, Tunis et ses environs, paris, 1890.
  • REVAULT Jacques, Palais, demeures et maison de plaisance à Tunis et ses environs, Cérès, production & Edisud, Aix en Provence 1984.
  • ZBISS (Slimen), Les monuments de Tunis, STD Tunis, 1971.
  • SAADAOUI (Ahmed), Tunis, ville ottomane, trois siècles d’urbanisme et d’architecture, 2001, Tunis.

Français

  • Aïcha Ben Abed-Ben Khader, Le musée du Bardo, éd. Cérès, Tunis, 1992
  • Albert France-Lanord, Conservation des bronzes : musée du Bardo, éd. Unesco, Paris, 1980
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  • Zeïneb Benzina Ben Abdallah, Catalogue des inscriptions latines païennes du musée du Bardo, éd. Institut national d’archéologie et d’art, Tunis, 1986

Autres langues

  • Aïcha Ben Abed-Ben Khader et David Soren, Carthage. A mosaic of ancient Tunisia, éd. American Museum of Natural History, New York, 1987
  • Fathi Béjaoui, I mosaici romani di Tunisia, éd. Jaca Book, Milan, 1995
  • Mahmoud Bouhleli, Tunisia. Storia, societa e tradizioni, arte e cultura, religione, éd. Pendragon, Bologne, 2000
  • Giacomo Caputo, Tunisia. Mosaici pavimentali antichi, éd. Unesco, Paris, 1962
  • Abdelaziz Driss, Die Schätze des Nationalmuseums in Bardo, traduction de Franz Lutz, éd. Société tunisienne de diffusion, Tunis, 1966
  • Ben Lazreg et D. J. Mattingly, Leptiminus. A Roman port city in Tunisia, éd. University of Michigan Press, Ann Arbor, 1992
  • Giancarlo Pizzi, Tremila anni di storia in Tunisia, éd. Jaca Book, Milan, 1996
  • Laurent Ribadeau Dumas, « Quand le musée lui aussi fait sa révolution », France 2, 26 octobre 2011
  • · Bernard Andreae, « Statuetten eines sitzenden Knäbleins », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 374
  • Abdelmajid Ennabli, Georges Fradier et Jacques Pérez, Carthage retrouvée, éd. Cérès / Herscher, Tunis / Paris, 1995, p. 63
  • Abdelmajid Ennabli, Georges Fradier et Jacques Pérez, op. cit., p. 58
  • Aïcha Ben Abed-Ben Khader, « L’exposition de l’épave de Mahdia », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, éd. Rheinland Verlag, Cologne, 1994, p. 1
  • Aïcha Ben Abed-Ben Khader, Le musée du Bardo, éd. Cérès, 1992, pp. 10-11
  • Alfred Merlin et Louis Poinssot, Cratères et candélabres de marbre trouvés en mer près de Mahdia, p. 32
  • Alya Hamza, « Enrichi et rénové, le nouveau musée du Bardo ouvre ses portes à Tunis », Agence France-Presse, 19 mai 2012
  • André Parrot, Maurice H. Chéhab et Sabatino Moscati, Les Phéniciens, éd. Gallimard, coll. L’univers des formes, Paris, 2007, p. 219
  • André Parrot, Maurice H. Chéhab et Sabatino Moscati, op. cit., p. 224
  • Clémentine Gutro, L’archéologie en Tunisie (XIXe-XXe siècles). Jeux généalogiques sur l’Antiquité, éd. Karthala, Paris, 2010, p. 44
  • Denise Brahimi, Voyageurs dans la régence de Tunis : XVIe-XIXe siècles, éd. Cartaginoiseries, Carthage, 2008, p. 171
  • Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, XIV, 77, 4-5
  • François Baratte, « La trouvaille de Mahdia et la circulation des œuvres d’art en Méditerranée », Carthage, l’histoire, sa trace et son écho, éd. Alif, Tunis, 1995, p. 213
  • François Baratte, Histoire de l’art antique : L’art romain, éd. Manuels de l’école du Louvre – La documentation française, Paris, 1996, p. 255
  • Georges Gautier et Michel Amandry, « Les monnaies romaines en or conservées au Musée du Bardo à Tunis », Revue numismatique, vol. 6, n°150, 1995, p. 256 [archive]
  • Gerhard Bauchhenss, « Die klassischen Reliefs », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 380
  • Gilbert Charles-Picard, « La richesse des mosaïques de Tunisie », La Tunisie, carrefour du monde antique, p. 87
  • Hédi Slim, Ammar Mahjoubi et Khaled Belkhodja, Histoire générale de la Tunisie, tome I « L’Antiquité », éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 2003, p. 99
  • Michael Pütsch et Mario Steinmetz, « Bohrende Organismen im Meer », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 1090
  • Michel Gruet, « Le gisement d’El Guettar suivi d’une notice sur la faune de R. Vaufrey », Karthago, tome V, 1954, pp. 1-79
  • Mohamed Yacoub, Le Musée du Bardo : départements antiques, éd. Agence nationale du patrimoine, Tunis, 1993, p. 8
  • Nayla Attya-Ouertani, « Les antiquités de Bulla Regia au musée national du Bardo », Les ruines de Bulla Regia, éd. École française de Rome, Rome, 1977, pp. 131-132
  • Nayla Ouertani, « La sculpture romaine », La Tunisie, carrefour du monde antique, pp. 99-100
  • Nayla Ouertani, « Remarques à propos de la collection en marbre », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 290
  • Paul Gauckler, Catalogue du musée Alaoui, 1922, pp. I-II
  • Paul Sebag, Tunis. Histoire d’une ville, éd. L’Harmattan, Paris, 1998, p. 136
  • Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXVI, 184
  • René du Coudray de La Blanchère et Paul Gauckler, Catalogue du musée Alaoui, éd. Ernest Leroux, Paris, 1897, p. 1
  • Selma Zaiane, « Le musée national du Bardo en métamorphose. Pour une nouvelle image du tourisme culturel tunisien et de nouveaux visiteurs », Téoros, n°69, 2008, p. 2
  • Serge Lancel, « Questions sur le tophet de Carthage », La Tunisie, carrefour du monde antique, éd. Faton, Paris, 1995, p. 41
  • Tahar Ayachi, « Le musée du Bardo à la conquête de nouvelles dimensions », La Presse de Tunisie, 30 mars 2009
  • Alfred Merlin et Louis Poinssot, Cratères et candélabres de marbre trouvés en mer près de Mahdia, éd. Vuibert, Paris, 1930, p. 16
  • Alfred Merlin et Louis Poinssot, Guide du musée Alaoui (Musée du Bardo), éd. Direction des antiquités et des arts, Tunis, 1950
  • Alya Hamza, « Le Bardo : un nouveau musée pour un palais », La Presse de Tunisie, 10 novembre 2010
  • Carol C. Mattusch, « The Production of Bronze Statuary in the Greek World », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 799
  • Colette Picard, Carthage, éd. Les Belles Lettres, Paris, 1951, p. 68
  • Hédi Slim et Nicolas Fauqué, La Tunisie antique. De Hannibal à saint Augustin, éd. Mengès, Paris, 2001, p. 153
  • Hédi Slim, Ammar Mahjoubi et Khaled Belkhodja, op. cit., p. 185
  • Heinz Günther Horn, « Dionysos und Ariane », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 467
  • Homère, Odyssée, chant XII, 160-200
  • Jean Chavaillon, « El Guettar, Tunisie », Dictionnaire de la Préhistoire, éd. PUF, Paris, 1988, p. 354
  • M’hamed Hassine Fantar, De Carthage à Kairouan. 2 000 ans d’art et d’histoire en Tunisie, éd. Association française d’action artistique, Paris, 1982, p. 43
  • Mohamed Yacoub, Splendeurs des mosaïques de Tunisie, p. 222
  • Olfa Belhassine, « Les musées sont-ils incontournables ? », La Presse de Tunisie, 17 octobre 2010
  • Ute Sobottka-Braun, « Rekonstruktion der Klinen », Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, p. 1006
  • Lubell D, Sheppard P, Jackes M. Continuity in the epipaleolithic of Northern Africa with emphasis on the Maghreb. Advances in Word Archaeology 3 (1984) 142-191
  • Thoma A. Morphology and Affinities of the Nazlet Khater Man. Journal of Human Evolution 13 (1984) 287-296
  • Roubet C. Les comportements de subsistance et symboliques des premiers pasteurs néolithiques du Maghreb oriental atlasique. C. R. Palevol 5 (2006) 441–451
  • Lubell D. Prehistoric edible land snails in the circum-Mediterranean : the archaeological evidence. In: Brugal JP et Desse J (Eds.). Petits animaux et sociétés humaines. Du complément alimentaire aux ressources utilitaires. XXIVe rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes. (Editions APDCA, Antibes) 2004
  • Lubell D. Paleoenvironments and epi-paleolithic economies in the Maghreb (ca. 20,000 to 5000 B.P.). In: Clark JD, Brandt SA (Eds.) From hunters to farmers: The causes and consequences of food production in Africa. (University of California Press, Berkeley) 1984
  • Roubet C (Ed.). Économie pastorale préagricole en Algérie orientale. Le Néolithique de tradition capsienne. Exemple: L’Aurès. (CNRS, Paris) 1979
  • Roubet C. Statut de Berger des communautés atlasiques, néolithisées du Maghreb oriental, dès 7000 BP. L’anthropologie 107 (2003) 393–442
  • Bachir Bacha A. Nouvelle contribution à la compréhension du Néolithique de l’Algérie orientale: le matériel archéologique de la grotte Capeletti, collection Thérèse Rivière. L’Anthropologie 104 (2000) 301-340

 

 

Mosaïque de la maison du maître. Au milieu d’un jardin planté d’arbres, une construction à un étage, flanquée de deux hautes tours d’angle carrées, coiffées par un toit de tuiles à quatre versants et reliées entre elles par une galerie, dont les arcades et les colonnes sont en marbre blanc. Le rez de chaussée est éclairée par cinq fenêtres carrées, dont l’aménagement était rendu possible par l’invention du verre à vitre au temps de Constantin. Devant la maison, s’étend une mare où s’ébattent des oies et des canards.

Fin du IV eme ap.J-C, Tabarka.

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Ali DABBAGHI
Ali DABBAGHI

Ingénieur Général spécialiste des systèmes d'information et de communication, مهندس عام في نظم المعلومات والاتصالات General Engineer information and communication systems

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