Archive dans 22 septembre 2021

[:fr]Quantifier le surplus et la durabilité dans les archives archéologiques, Zita, Tunisie[:en]Quantifying Surplus and Sustainability in the Archaeological Record, Zita, Tunisia[:]

ZYAN

[:fr]

Quantifier le surplus et la durabilité dans les archives archéologiques du monticule urbain carthaginois et romain de Zita, en Tripolitaine.

Auteurs : Brett Kaufman, Hans Barnard, Ali Drine, Rayed Khedher, Alan Farahani, Sami Ben Tahar, Elyssa Jerray, Brian N. Damiata, Megan Daniels, Jessica Cerezo-Román, Thomas Fenn, and Victoria Moses

La théorie de l’écologie culturelle est appliquée à un ensemble de données archéologiques délimitées dans l’espace et dans le temps pour documenter les processus paléoécologiques à long terme et les comportements sociopolitiques associés. Les fouilles volumétriques, qui traitent la culture matérielle d’une matrice archéologique comme un noyau écologique, peuvent produire des fréquences quantifiables de biens excédentaires qui fournissent une lentille empirique multi-proxy dans les changements progressifs des pratiques d’utilisation des terres, de la consommation des ressources naturelles et, dans ce cas, de la probable surexploitation.

Des méthodes archéologiques sont employées pour quantifier les processus écologiques culturels de l’exploitation des ressources naturelles, de l’intensification industrielle, de la durabilité et de la rareté, et de l’effondrement des colonies pendant la transition coloniale entre l’Afrique du Nord carthaginoise et romaine. Les données indiquent que la surexploitation du bois d’olivier pour le combustible métallurgique a taxé le métabolisme écologique de la base de ressources de Zita, contribuant probablement à l’effondrement de l’ensemble du système économique local.

Pour plus de détails, lisez l’article complet :

 

Article_Zian_Ali_Drine

 

[:en]

Quantifying Surplus and Sustainability in the Archaeological Record at the Carthaginian-Roman Urban Mound of Zita, Tripolitania

Authors : Brett Kaufman, Hans Barnard, Ali Drine, Rayed Khedher, Alan Farahani, Sami Ben Tahar, Elyssa Jerray, Brian N. Damiata, Megan Daniels, Jessica Cerezo-Román, Thomas Fenn, and Victoria Moses

Cultural ecological theory is applied to a spatially and temporally bounded archaeological data set to document long-term paleoecological processes and associated sociopolitical behaviors. Volumetric excavations, treating the material culture of an archaeological matrix similar to an ecological core, can yield quantifiable frequencies of surplus goods that provide a multiproxy empirical lens intoincremental changes in land use practices, natural resource consumption, and, in this case, likely overexploitation. Archaeological methods are employed to quantify cultural ecological processes of natural resource exploitation, industrial intensification, sustainability and scarcity, and settlement collapse during the colonial transition between Carthaginian and Roman North Africa. The data indicate that overexploitation of olive timber for metallurgical fuel taxed the ecological metabolism of the Zita resource base, likely contributing to a collapse of the entire local economic system.

For more details, read the entire article:

 

Article_Zian_Ali_Drine

 

[:]

[:fr]Les preuves zooarchéologiques de la consommation de viande à Zita, Tunisie[:en]Zooarchaeological evidence for meat consumption at Zita, Tunisia[:]

Zooarchaeological evidence for meat consumption at Zita, Tunisia

[:fr]

Auteurs : Victoria Moses Brett Kaufman Ali Drine Hans Barnard Sami Ben Tahar Elyssa Jerray Megan Daniels

Article publié par : Wiley Online Library https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/oa.2751

Les preuves zooarchéologiques de la consommation de viande à Zita, en Tunisie, pendant la période punique et la période romaine (IIe siècle avant J.-C. au 3e siècle après J.-C.)

Bien que l’Afrique du Nord romaine soit connue par sa production de céréales, des preuves fauniques du monticule urbain néo-punique de Zita dans le sud-est de la Tunisie montrent que la viande était une partie importante de l’alimentation. À l’instar d’autres sites d’Afrique du Nord, les recherches scientifiques montrent que les moutons et les chèvres ont été une source qui a contribué à la consommation de la viande à toutes les époques. La recherche montre que la consommation des proportions de bovins, de moutons/chèvres et de porcs (les sources de viande les plus courantes dans la plupart des sites d’influence romaine) se propage aux sites les plus proches de Meninx que de Carthage.

Dans Cette recherche, une collection complète de matériel faunique du site de Zita, a été utilisée  pour analyser la consommation de la viande pendant les périodes pré-romaine et romaine. Cette analyse a ajouté une nouvelle donnée concernant la consommation de viande au fil du temps dans la région, d’autres études à Zita et son environnement ont confirmé ces résultats. Les vestiges zooarchéologiques montrent un régime alimentaire fortement dépendant de la consomaton de la viande des moutons et des chèvres, du poisson, des mollusques, du bétail, du porc et du poulet. La consommation des animaux sauvages dans l’alimentation comprennent le lièvre et les oiseaux. D’autres faunes récupérées étaient indirectement liées aux activités humaines comme les amphibiens, les serpents et les rongeurs montre que la consommation de la viande a été probablment industrialisée à l’époque romaine.

Ces données montrent que le régime alimentaire à Zita reste cohérent dans le temps, indiquant une influence locale forte et continue sur la cuisine malgré les transitions dans l’infrastructure politique des périodes carthaginoise à néo-punique/romaine.

Pour plus de détail sur le sujet, lire l’intégralité de l’artcile :

 

Moses_al_Zita_Zooarchaeology

 

[:en]

Authors : Victoria Moses Brett Kaufman Ali Drine Hans Barnard Sami Ben Tahar Elyssa Jerray Megan Daniels

article published by : Wiley Online Library https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/oa.2751

Zooarchaeological evidence for meat consumption at Zita, Tunisia, during the Punic to Roman occupations (2nd century BCE to 3rd century CE)

Although Roman North Africa is known for its production of cereals, faunal evidence from the Neo-Punic urban mound of Zita in South East Tunisia shows that meat was an important part of the diet. Similarly to other North African sites, sheep and goat contributed the most to meat consumption in all time periods. The proportions of cattle, sheep/goat, and pig (the most common sources of meat in most Roman influenced sites) are closer to the nearby site of Meninx than to Carthage. This research uses the complete collection of faunal material from one feature at Zita to analyse pre-Roman and Roman meat consumption. Because data from few comparable sites are available, this analysis adds new understanding to diet over time in the region, but further studies at Zita and in the region more broadly would help confirm these findings. Zooarchaeological remains show a diet heavily dependent on sheep and goat, with fish, molluscs, cattle, pig, and chicken also commonly consumed. Wild animals in the diet include hare and birds. Other fauna recovered were indirectly related to human activities; small terrestrial animals like amphibians, snakes, and rodents were likely attracted to refuse and increased as the site became more industrialised in the Roman period. The data show that the diet at Zita remains consistent across time, indicating a strong and ongoing local influence on cuisine despite transitions in the political infrastructure from Carthaginian to Neo-Punic/Roman periods. …

For more details, read the entire article:

 

Moses_al_Zita_Zooarchaeology

 

[:]

[:fr]Le Patrimoine Mosaïstique en Tunisie : Un état de lieu[:ar]تراث الفسيفساء في تونس[:en]Mosaic Heritage in Tunisia[:]

mosaïque oudhna

[:fr]

Jamel HAJJI, Chercheur archéologue à l’Institut National du Patrimoine

Le Patrimoine Mosaïstique en Tunisie : Un état de lieu, article de Jamel HAJJI publié en 2019

Dans cet article, l’auteur a mis l’accent sur le caractère spécifique du patrimoine mosaïstique et il a posé plusieurs questions :

  • La mise en question de la fiabilité et de l’efficacité des méthodes, des interventions et des pratiques?
  • Que conserver?
  • Pour quel but et quel public?
  • Pour combien du temps?
  • Avec quels moyens?
  • etc.

Pour avoir des réponses à toutes ces questions nous vous invitons à lire l’article dans son intégralité :

Article_Jamel_HAJJI

Source : Journal of Mosaic Research

 

[:]

© 2010-2021 Institut National du Patrimoine Tunisie, 04, place du château 1008 Tunis المعهد الوطني للتراث، 04 ساحة القصر باب منارة 1008 تونس Tél. +216 71 561 622, Fax : +216 71 562 452 Inc. Tous Droits réservés. Web Master