Site de Carthage

Fondée par les Phéniciens vers 814 avant J.-C, Carthage fit entrer l’Afrique dans l’histoire. Carthage punique fut Reine des mers ( périple d’Hannon) et se voulut Maîtresse du monde méditerranéen. L’empire punique de Carthage connut des moments de gloire et des guerres célèbres mais disparut en 146 avant J.-C.

Le général romain “Jules César” ordonne la refondation de Carthage qui allait devenir la capitale de l’Africa proconsulaire. Carthage impériale qui lui succéda honora les arts et les lettres. La Carthage chrétienne de saint Augustin semble une cité exaltée autant par la religion que par les passions. Elle devient vandale pendant un siècle, puis byzantine et enfin arabe.
La Carthage moderne porte aujourd’hui les témoignages archéologiques de ce prestigieux passé.

La Tunisie fait aujourd’hui de ce site exceptionnel une vaste promenade archéologique où les Tunisiens et les visiteurs viennent admirer un paysage exceptionnel, contempler les vestiges et découvrir les monuments dont le visiteur peut aussi admirer juste à proximité le merveilleux village maraboutique de Sidi Bou-Said et la baie du golfe de Tunis.
A ce titre, Carthage est inscrite par l’UNESCO sur la Liste du Patrimoine Mondial depuis le 26 octobre 1979.

 

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Site archéologique de CarthageSite archéologique de Carthage

Site de Dougga

Dougga est un site à la fois spectaculaire et d’un intérêt exceptionnel. Construite sur un plateau incliné qui domine la riche vallée de l’oued Khalled, Thugga était déjà, à la fin du IVe siècle avant J.-C., au dire de Diodore de Sicile, “d’une belle grandeur”. Cité importante et peut-être même première capitale du royaume massyle, elle a vu durant les deux premiers siècles de l’empire romain la coexistence sur son territoire de deux communautés juridiquement distinctes : l’une, de statut pérégrin, formée de la population autochtone de civilisation punico-numide, et l’autre, constituée de colons-citoyens romains,de civilisation gréco-romaine.

Cette coexistence a marqué de son empreinte le cadre urbain et l’aspect général de la cité. Dougga a livré les plus anciennes inscriptions libyques datées. C’est le seul site où se trouve attestée l’utilisation de l’épigraphie libyque pour des inscriptions publiques. Le plus connu de ses vestiges est le célèbre mausolée dit d’Atban, monument, datable de la 2éme moitié du IIe siècle avant J.-C. La ville a gardé l’essentiel de son urbanisme numide; mais, assez tôt, elle a commencé à être dotée de monuments typiquement romains tels que arcs de triomphe, établissements thermaux publics…

Le site est également riche d’une importante collection de mosaïques figurées:Ulysse résistant aux chants des Sirènes, Cyclopes forgeant les foudres de Jupiter dans l’antre de Vulcain, Dionysos châtiant les pirates et tant d’autres encore qui contribuent à la gloire du Musée National du Bardo.

Le site de Dougga a été inscrit en décembre 1997 sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et depuis 1991, il fait l’objet d’un aménagement en Parc Archéologique National dans le cadre d’un projet présidentiel.

 

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Dougga

 

Site de Kerkouane

Les premières fouilles effectuées dans les différents secteurs de la ville ont montré qu’elle remonte au VIe siècle avant J.-C.Les données actuelles nous permettent d’établir la physionomie d’une ville punique du Cap Bon telle qu’elle se présentait à la fin du IVe siècle et durant la première moitié du IIIe siècle avant J.-C.

Avec ses rues perpendiculaires et ses places aménagées à l’abri de remparts flanqués de tours, elle est d’un apport considérable tant sur celui de la connaissance de l’urbanisme punique que sur le plan de l’architecture notamment domestique, le genre de vie citadin, les croyances religieuses, l’artisanat, les relations commerciales et les échanges culturels avec le monde méditerranéen: Grèce, Sicile, Phénicie, Egypte…

A ce titre, Kerkouane est inscrite par l’UNESCO sur la Liste du Patrimoine Mondial depuis le 28 novembre 1986

 

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Site d’El Jem

Considéré comme la marque distinctive de la Tunisie romaine, au même titre que le grandiose aqueduc de Zaghouan, l’amphithéâtre d’El Jem passe, aux yeux des anciens et des modernes, pour le plus beau monument de l’Afrique antique.

Les historiens et les géographes arabes du Moyen âge le classaient parmi les grandes merveilles léguées par le passé. Mais pour les archéologues et les historiens modernes, l’amphithéâtre d’El Jem est, avant tout, une œuvre architecturale et artistique de première grandeur qui témoigne de l’extraordinaire ascension d’une cité et d’une province qui a, de tout temps, été le théâtre d’événements historiques considérables.

A ce titre le 26 octobre 1979, l’UNESCO l’inscrit sur la Liste du Patrimoine Mondial.

 

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L’amphithéâtre romain

Médina de Tunis

Tunis, naguère petite bourgade berbère (oppidum tunicense) est de ces sites privilégiés que la géographie favorisa et que l’histoire a élu. Rien au départ ne la prédestinait à succéder à la puissante Carthage, sa voisine établie face à la mer, puis à Kairouan protégée à l’intérieur des terres et enfin à Mahdia confrontée elle aussi à la mer et à ses dangers. On devra cependant attendre le milieu du XIème siècle pour que la bourgade berbère puis la ville militaire des arabes (VIII-IXème siècle) s’érige en chef-lieu d’une principauté locale, celle des Banou Khorassane et enfin en capitale du royaume des Hafsides (de 1229 à 1574).

Aujourd’hui le visiteur peut encore admirer son tissu urbain unique et ses monuments historiques : mosquées, mausolées, fondations pieuses, monuments publics … témoignent de l’essor considérable de la civilisation arabo-musalmane et du renouvellement constant de son style architectural.

Leur sauvegarde fit valoir à la médina de Tunis le 26 Octobre 1979 son inscription sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

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La grande mosquée Zitouna

Médina de Sousse

” La perle du Sahel “, capitale et port depuis l’Antiquité, exportant de sa riche région huile, céréales, laine, alfa ainsi que le sel, peut se targuer aujourd’hui d’avoir eu, depuis l’Antiquitè classique presque sans interruption, au moins vingt-six siècles d’existence changeant seulement de nom: Hadrumetum à l’époque romaine, Hunéricopolis sous les Vandales, Justianapolis sous les Byzantins et enfin Sousse à l’époque arabe.

Aujourd’hui la médina arabe se resserre dans son enceinte comme si elle est jalouse des trésors qu’elle a accumulés au long des siècles. Les vagues de la mer toute proche venaient alors se briser sur ses murailles orientales. Les embarcations venues d’Égypte, de Syrie et d’ailleurs pénétraient dans le port intérieur que protègent des murs et que défend le Ribat d’un côté et la grande mosquée de l’autre.

Au point le plus haut de la ville veille la Kasbah et dans l’un de ses angles se dresse la tour Khalaf avec sa masse énorme de 30 mètres de haut.

La médina de Sousse est inscrite depuis le 9 décembre 1988 sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

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La médina de Sousse

Médina de Kairouan

Première ville musulmane fondée au Maghreb, Kairouan a joué un rôle prépondérant dans l’évolution de l’histoire et de la diffusion de la civilisation arabo-musulmane. Elle est demeurée la capitale et l’un des plus brillants foyers de la culture arabo-musulmane du Maghreb durant cinq siècles.

La valeur et l’authenticité de ses monuments, la richesse et la variété de ses trésors archéologiques, font encore de cette ville un véritable musée vivant des arts et de la civilisation arabo-musulmane. Les riches formes architecturales de ses monuments et la diversité de leur répertoire ornemental reflètent le rôle qu’a joué Kairouan dans l’élaboration, le mûrissement et la diffusion de l’art musulman.

L’École kairouanaise a inspiré et a servi de modèle à tous les édifices musulmans du Maghreb et du bassin occidental de la Méditerranée. De nos jours, la médina de Kairouan compte parmi les rares villes musulmanes qui a su jalousement préserver son patrimoine.

A ce titre, Kairouan a été inscrite le 7 décembre 1988 par l’UNESCO sur la Liste du Patrimoine Mondial

 

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La grande mosquée de Kairouan